Peu de points à l’ordre du jour de ce premier conseil communal de 2022.
La redevance communale sur la distribution d’eau a été discutée en détail : hormis la TVA de 6 %, la redevance de distribution passera de 36 € à 39,20 € et le coût vérité de distribution (CVD), sur lequel se base principalement les prix de la consommation d’eau, augmentera de 0,90 € à 0,98 €. Les travaux en cours et a venir, justifient ces augmentations.
La vente d’une petite partie du jardin du presbytère de Gérouville a suscité beaucoup de discussions souvent fort animées. En effet l’autorisation de l’évêché est requise pour cette vente, autorisation qu’a demandé la commune. Mais devant l’absence de réponse à ce jour, le collège a décidé de passer outre bien que le décret sur lequel s’appuie cette obligation, lui ait été communiqué. L’argument avancé par le bourgmestre pour justifier cela est la différence d’interprétation du décret entre le collège et l’évêché (alors qu’initialement le collège avait demandé l’autorisation à l’évêché) ! Dans ce cas, l’attitude à adopter était de demander à la tutelle quelle était la bonne interprétation du décret. Et bien non, le bourgmestre a décidé unilatéralement que c’était son interprétation qui était la bonne ! Puisque le bourgmestre ne l’a pas fait, nous avons interrogé le cabinet du ministre des pouvoirs locaux sur la légalité de cette décision. Nous attendons sa réponse.
Autre sujet de discussion, la réglementation sur les funérailles et sépultures qui prévoit d’interdire le dépôt de fleurs ou de tout autre signe distinctif sur les parcelles de dispersion des cendres.
Notre groupe considère qu’interdire les fleurs sur l’aire de dispersion, c’est sans doute priver certaines personnes de célébrer leurs défunts comme ils le souhaiteraient. Nous pensons qu’il serait- plus approprié, en tout cas plus humain d’encadrer ce geste plutôt que de le condamner en disposant en avant plan de cet espace de dispersion, des vasques ou des jardinières destinées à recevoir les fleurs des familles. Un document explicatif et commenté de vive voix, pourrait être remis aux personnes sollicitant la dispersion sur l’aire prévue à cet effet. Cette démarche permettrait l’adhésion des citoyens aux mesures destinées à l’harmonie de ce jardin du souvenir. Le bourgmestre a répondu qu’une certaine tolérance était admise et qu’il allait voir si notre demande pouvait être prise en compte. A suivre donc.
Les autres points de l’ordre du jour ont été votés à l’unanimité.

