Il y avait 18 points à l’ordre du jour de ce conseil communal dont trois informations.
Le rapport annuel sur les synergies entre la commune et le CPAS a été présenté aux conseillers. La modification budgétaire du CPAS consistait en une remise en ordre de certains comptes sans impact financier sur le budget.
Le conseil communal a voté la mise en place d’un second pilier de pension permettant de réduire l’écart existant entre la pension des agents contractuels et la pension des agents statutaires de notre commune.
Différentes cotisations pour Vivalia, les budgets des fabriques d’église de la commune, l’acquisition de parcelles pour l’aménagement de la zone d’immersion temporaire à Meix-devant-Virton, la convention avec la Province pour la réalisation d’un réseau de points-nœuds sur la commune, le renouvellement du marché pour l’analyse de la qualité de l’eau de distribution et les conditions du marché de fourniture du mobilier pour la maison de village à Gérouville, ont été votés par l’ensemble des conseillers.
Lors de la présentation du renouvellement de la charte pour l’éclairage public de la commune, nos conseillers ont demandé à la majorité quelles actions elle comptait prendre suite à l’explosion des coûts de l’énergie et si elle comptait demander l’interruption de l’éclairage public durant la nuit, comme certaines communes l’ont fait sur proposition d’ORES d’ailleurs. Le bourgmestre a confirmé que le collège avait effectivement reçu un courrier d’ORES et qu’il avait marqué son accord pour une interruption nocturne partielle durant la période hivernale. Pour que cela puisse être réalisé, il faut que toutes les communes qui sont sur le même réseau que celui de la commune, acceptent la proposition.
Le collège est finalement revenu à la raison concernant la réalisation de l’itinéraire inter-village dont nous avions dénoncé il y a deux mois déjà, le coût exorbitant pour la commune et ce d’autant plus que nous étions en pleine période de crise énergétique ce qui imposait une extrême prudence dans la gestion des deniers publics. Ce projet a été mis au frigo par la majorité. Notre groupe estime toujours que l’argent que le collège comptait consacrer à cet itinéraire, serait mieux employé pour aménager des trottoirs dans les villages !
Les conseillers ont également approuvé l’engagement de notre commune dans le programme Viasano qui a pour objectif de prévenir l’obésité infantile en créant un environnement plus sain par la mise en place d’actions de promotion d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique quotidienne.
Les conditions de la vente de bois aux particuliers qui avaient été décidées par le collège communal, ont été ratifiées par le conseil communal, à postériori donc. Les conseillers de Réagir ont regretté que, comme dans d’autres communes, le collège n’ait pas prévu de réserver une partie des lots aux habitants de notre commune qui se chauffent au bois et n’en font pas commerce. Cette proposition devrait être étudiée pour la vente de l’année prochaine.
Le point concernant l’augmentation de l’aide au chauffage des groupements de la commune (1.300 €), a provoqué des échanges assez vifs entre le bourgmestre et nos conseillers. Alors que le projet soumis aux conseillers reprend le groupe des baskets de Gérouville dans la liste des bénéficiaires, le bourgmestre, suivi par son collège, refuse de lui accorder cette aide comme les années précédentes d’ailleurs!
Durant les travaux de la maison de village de Gérouville, la bibliothèque occupe la salle où les baskets s’entrainaient. Le collège a donc proposé au groupe une autre salle communale trop petite pour lui permettre de s’entrainer. Il a donc fallu en trouver une autre plus grande. La salle l’Union de l’école de Gérouville, a alors été mise à la disposition du groupe. La raison invoquée par le collège pour ne pas accorder le subside est que les baskets ont refusé la salle communale proposée par le collège alors que cette condition ne figure pas dans la décision d’octroi du subside aux groupements. Mal à l’aise face à notre détermination, la majorité a décidé de retirer ce point qui repassera à la prochaine réunion du conseil communal prévue le 26 octobre.
Le bourgmestre fait preuve de mauvaise foi en prétendant que les salles proposées conviennent tout à fait. Les vraies raisons de son refus n’échapperont pas à ceux qui connaissent la situation.
