Il y avait 14 points à l’ordre du jour du conseil communal dont un était la suite prévisible et annoncée d’un point vivement débattu au conseil précédent !
Les représentants du ROC Meix, club de football qui compte environ 400 affiliés, ont rencontré le collège pour leur adresser plusieurs demandes.
Ils regrettent que le collège communal ait décidé unilatéralement de retenir l’aide covid accordée par la Région au ROC Meix (la Région a en effet accordé une aide financière via les communes aux clubs sportifs durement touchés par les restrictions dues à la pandémie, ce qui a fortement affecté leur trésorerie.) Le club avait contracté plusieurs dettes vis-à-vis de la commune pour réaliser des travaux à ses infrastructures dont la réalisation d’un terrain synthétique sur une propriété communale. Le club a régulièrement remboursé ses dettes de 2008 à 2018. A partir de 2018, il n’a plus pu poursuivre les remboursements suite à l’investissement de 68.000 € fait par le club pour le terrain B (terrain synthétique propriété de la commune qui est cependant intervenue à hauteur de 100.000 €) et le problème de TVA que le club a dû payer alors qu’il pensait en être exempté. Il y a eu ensuite la crise covid qui a entrainé des chutes de recettes en 2020 et 2021).
Les représentants du club ont également demandé une remise de la dette pour 2020-2021, ce que le collège a refusé. Ils ont également demandé que la commune prenne en charge le remplacement de l’éclairage du terrain B par des luminaires Led ce qui diminuerait fortement la consommation d’électricité du club, ainsi qu’une aide de fonctionnement par la prise en compte des factures mensuelles d’électricité du club et des frais d’entretien du terrain B. Le club justifiait ces demandes par le fait que plusieurs clubs de la commune, avec moins d’affiliés, bénéficient gratuitement du hall de sport ainsi que du matériel pour exercer leurs activités. Si le collège a accepté d’accorder un subside exceptionnel au club pour le remplacement de l’éclairage, il a refusé de couvrir les frais d’électricité et d’entretien du terrain B. Le club a également demandé au collège s’il accepterait, à moyen terme, le rachat de ses installations ce que le collège a catégoriquement refusé.
A l’ordre du jour du conseil, il n’y avait donc que l’octroi d’un subside exceptionnel au club pour le remplacement de l’éclairage du terrain B. Ce point a été voté à l’unanimité.
Le conseil a également voté à l’unanimité le règlement sur la mise à disposition de gobelets réutilisables aux comités et associations implantés sur la commune et n’ayant pas un but lucratif et/ou privé.
L’organisation d’une nouvelle session de l’activité « je cours pour ma forme » ainsi que la participation aux frais relatifs à l’obtention des brevets d’animateurs ont également été votés à l’unanimité.
Le rapport d’activité 2021 de la CLDR (Commission Locale de Développement Rural) a été présenté ainsi que la programmation des trois prochaines années (en 2022 la rénovation du cercle Saint Maurice en maison de village à Sommethonne, en 2023 la création d’une maison de village sur le site Elgey à Houdrigny et en 2024 la création de chemins de liaisons et voies lentes sur les hauteurs de Gérouville et Meix-devant-Virton). Une conseillère de Réagir a regretté que le projet de crèche a Houdrigny ait été abandonné (pour des raisons de coût, ce besoin ne se faisant plus sentir actuellement d’après le collège, suite à l’installation future d’une crèche privée à Meix). Le nombre de membres de la CLDR étant en dessous du minimum requis, un appel à candidatures sera annoncé dans le bulletin communal, la News letter et le site internet de la commune.
Concernant l’acquisition de deux terrains rue d’Avioth à Meix, les conseillers de Réagir se sont abstenus (un vote contre), estimant que le prix était trop élevé.
La décision de vente d’une petite partie du jardin du presbytère de Gérouville qui avait suscité des discussions fort animées au conseil précédent et qui avait été votée majorité contre minorité, a été retirée. Le groupe Réagir avait signalé que le bourgmestre n’avait pas le droit de décréter que l’autorisation de l’évêché n’était pas requise, et ce contre l’avis de l’Evêché bien que le décret sur lequel s’appuie cette obligation, lui ait été communiqué. Les conseillers de Réagir avaient demandé que le collège s’adresse à sa tutelle pour savoir ce qu’il en était et avait annoncé qu’il porterait lui-même cette affaire devant la tutelle si le bourgmestre persistait dans sa volonté de passer outre. Ce qui fut dit, fut fait et la tutelle a écrit à la commune pour avoir des précisions sur la décision du conseil et demander différents documents ainsi que les autorisations reçues. Afin d’éviter que la décision de vente ne soit cassée, le collège a préféré retirer la décision prise au conseil communal précédent. Beaucoup d’agitation autour d’une tentative de passage en force alors que la raison recommandait la prudence !
Les conditions et le mode de passation du marché pour la réalisation d’une liaison douce inter-village (tronçons entre Gérouville et Meix-devant-Virton) est revenu au conseil communal. Ce fut l’occasion pour notre groupe d’à nouveau regretter le coût important de cette réalisation qui n’est pas remise en cause quant au principe. Les conseillers estiment en effet qu’une solution moins coûteuse pour les finances communales aurait dû être recherchée.
Les points concernant la réhabilitation de l’ancienne emprise du tram à la Soye, les conditions et le mode de passation des marchés relatifs à l’aménagement de zones d’immersion temporaire à Meix-devant-Virton ainsi que l’acquisition d’applications informatiques pour le secrétariat communal , ont été approuvés à l’unanimité.
En divers :
Le groupe Réagir a demandé des éclaircissements quant aux travaux réalisés rue de Gérouville à Meix. A ce propos, « les riverains » ont écrit au collège pour demander que le revêtement qui sera remis en place ne soit pas hydrocarboné. Le bourgmestre n’a pas apprécié que les auteurs de cette lettre ne se soient pas identifiés (qui sont ces riverains ?). Il a également raillé en des termes tout à fait inappropriés le contenu de la lettre à laquelle le collège ne répondra pas. A qui pourrait-il le faire d’ailleurs ?
A la question de savoir ce qu’il en était de la demande du groupe Réagir de diffuser les conseils communaux en direct, le bourgmestre a répondu qu’il y était opposé, n’en voyant pas l’intérêt, et attendrait une éventuelle obligation de la Région pour s’y conformer.
Quant à la distribution des sacs bleu (PMC), le bourgmestre a répondu que le mode de distribution était à l’étude et qu’il serait défini prochainement.

